Pourquoi obtenir une capacité en droit ?

D’après le Ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche, en 2010 les nouveaux bacheliers qui ont choisi de s’orienter dans la filière Droit et Science politique ont dépassé les 30 000. C’est un bon nombre considérable, alors que, tout comme les autres filières universitaires, le taux de réussite en première année n’est pas satisfaisant. Il est important de mentionner que, beaucoup de jeunes rêvent de poursuivre les études supérieures et surtout choisir la filière Droit même en étant non-bacheliers. D’où la mise  en place de la capacité en droit.

Cette capacité en droit est un diplôme national équivalent du niveau bac. Elle est considérée comme une seconde chance offerte à ceux qui sont intéressés par les études juridiques mais ont raté leur bac. Cette formation peut être aussi intéressante pour ceux qui souhaitent reprendre simplement des études dans le domaine juridique. 

Qu’appelle-t-on vraiment capacité en droit ?

La capacité en droit est un diplôme qui offre l’opportunité aux bacheliers de s’inscrire dans l’enseignement supérieur. C’est un diplôme d’Etat également qui permet d’avoir un niveau équivalent à celui du baccalauréat.  C’est une formation qui dure 2 ans et se prépare à l’université, d’habitude en cours du soir. Cette formation est donc dédiée aux non-bacheliers, mais ça arrive que certains titulaires du bac préfèrent suivre cette formation avant d’entamer la licence de droit. La raison est simple, acquérir des bases juridiques est réputé difficile.

Qui peut s’inscrire en capacité en droit ?

Pour pouvoir intégrer cette formation, il n’y a qu’une seule et unique condition ; c’est d’avoir 17 ans minimum, c’est-à-dire que tous les jeunes âgés de plus de 17 ans ont tous le droit de s’inscrire en capacité en droit. On peut bien constater qu’il n’y a pas de discrimination au niveau du profil concernant l’inscription à cette formation.

Comment procéder à l’inscription ?

Pour éviter les erreurs, il faut s’informer ; et pour bien s’informer, il est important de prendre contact directement avec l’université que vous avez choisi, afin d’en être sûr qu’elle effectue la formation et surtout se renseigner sur leur modalités d’inscription et le déroulement du programme d’étude.

Suite à cela donc, les intéressés vont s’inscrire auprès de l’université au niveau du service formation continue ou du Centre national d’enseignement à distance (CNED), mais également à l’école Universelle, chez EDUCATEL ou auprès du Réseau Pyramide géré par l’Université de Toulouse 1. 

Quelles sont les modalités d’études ?

Pour les non-bacheliers, la préparation de la capacité en droit se fait en 2 années à l’université dans la branche de cours du soir ou le samedi matin ; mais si l’université dispose d’un télé-enseignement, la formation peut se faire en ligne. Plus précisément, elle est préparée en 2 ans à l’université et cela en présentiel ou à distance. Si vous vous interrogez sur la gestion de vos finances pendant les études, explorez comment le rachat de crédit peut vous offrir une solution adaptée à vos besoins. Pour le cas des titulaires du bac, la préparation ne dure qu’un an.

Comment se déroule le programme d’étude ?

Tout d’abord, la majorité de toutes les universités de droit dispose de la préparation à la capacité. Normalement, les cours se déroulent deux à trois fois par semaine et parfois même le samedi, ou le soir selon les répartitions de l’université et selon votre choix ; tout cela pendant 2 ans.

Durant la première année, la formation consiste à découvrir les matières de base du droit. Dans la branche du droit public, il y a le droit constitutionnel, le droit administratif ainsi que les finances publiques. Et pour le cas du droit privé, la formation se concentre sur le droit civil et le droit commercial. C’est une sorte d’initiation au droit privé donc pendant 120 heures de cours et aux branches du droit public pendant 60 heures de cours. 

Lors de la deuxième année, les cours de droit administratif et de droit commercial se poursuivent pour bien assurer l’approfondissement des connaissances. En effet, cette seconde année autorise une vaste diversification des branches du droit ; suite à cela il y a une possibilité de choisir des options dans certaines universités. Par exemple, en droit public : droit administratif spécial en 30 heures et le droit fiscal ; en droit privé : le droit privé notarial en 38 heures, le droit de l’urbanisme, la procédure civile et voie d’exécution en 38 heures de cours, l’économie politique pendant 38 heures, etc. En tout cas, l’organisation du diplôme est faite par chaque université à sa façon, mais le fond et le contenu des cours sont identiques d’une université à une autre ; car la délivrance de ce diplôme dépend de la décision du niveau national. 

Il y a un examen qui clôt chaque année ; cet examen est composé d’un écrit auquel il faut être reçu, c’est l’épreuve d’admissibilité avant d’entamer l’épreuve orale qu’est l’épreuve d’admission. Deux sessions sont disponibles pour passer les examens, l’une se déroule à la fin de l’année universitaire en mois de Juin et l’autre dès la rentrée. Mais généralement, tout cela dépend des systèmes des universités. Concernant l’Université de Toulouse, le déroulement de la capacité en droit est en 3 semestres, cela sonne suite à un 4ème semestre ; tel est aussi le cas dans les universités de Lyon. 

Il est important de souligner que le statut d’étudiant n’est obtenu qu’en seconde année ; donc vous ne pourriez pas encore être boursier en première année. 

La motivation est indispensable 

Certaines personnes pensent qu’il serait possible de préparer la capacité en droit, en même temps qu’elles font d’autres études ou exercent des petits boulots. Mais le mieux c’est d’alléger son emploi du temps surtout en deuxième année pour bien investir dans les cours. La raison c’est que : en première année vous suivez 4 matières, c’est plutôt calme et avec douceur ; par contre en seconde année, c’est plutôt intensive car vous allez suivre 7 matières. Donc il n’y a plus le temps pour les autres études, boulots, etc.

Avant tout, pour être bien motivé, il faut aimer et adorer le droit. La capacité en droit est une formation qui exige beaucoup d’investissement en temps de travail et surtout une bonne organisation. Et la présence durant les cours est vraiment recommandée car cela facilite la compréhension des cours, car les explications des professeurs sont beaucoup plus importantes que les supports écrits. 

Le travail personnel est fortement conseillé, il faut simplement savoir choisir le bon moment. Le moment idéal est de réviser à tête reposée ; car lorsqu’on revient des cours, on est très fatigué de la journée et les révisions sont mauvaises.

Que confère ce diplôme ?

Ce diplôme est équivalent d’un baccalauréat juridique, aux vertus propédeutiques, ce diplôme en question confère systématiquement :

-l’entrée en première année de Licence en droit ; mais il se peut aussi que l’étudiant aura accès en deuxième année de Licence en droit si le jury lui accorde la moyenne de 15/20 pour l’ensemble des deux années. L’accès en deuxième année de DUT Carrières juridiques si et seulement si l’étudiant a réussi à quelques autres formations profilées droit, tel que le BTS Banque, assurance, etc. 

Plus précisément, si le capacitaire a obtenu la moyenne de 10 sur 20 sur la totalité des deux années, il octroie le diplôme du bac pour pouvoir intégrer la licence 1 en droit. Tandis que, les meilleurs capacitaires qui ont une très bonne note, avec une moyenne de 15 sur 20 ou encore plus de cela, ont le privilège d’intégrer tout de suite la licence 2. C’est assez motivant ! Pour en savoir plus sur les opportunités d’études supérieures, vous pouvez consulter https://novataux.com/ pour des conseils sur le financement éducatif.

– l’accès à des inscriptions à quelques concours administratifs de catégorie B. Ces concours nécessitent le diplôme de baccalauréat ou son équivalent.

-faire carrière dans le domaine privé : comme collaborateur juridique ou administratif.

Malgré que la forte concurrence des diplômes plus élevés tels que le BTS, Licence, Master envers la capacité en droit, elle est toujours appréciée et conseillée pour des emplois de secrétariat juridique et administratif, dans le domaine de l’assurance, au sein des services généraux, dans la gestion du personnel des entreprises ou collaborateurs des professions juridiques.

Cette capacité en droit vous offre le niveau bac et suite à cela, elle vous donne également  l’opportunité de s’orienter en première année d’études supérieures. 

Peut-on rencontrer des difficultés à la capacité en droit ?

Malgré que l’unique condition d’accès à la formation de capacité en droit soit l’âge, le processus de la formation est quand même réputé difficile. Pendant les périodes d’examen,on peut constater que la tâche est assez difficile pour les non-bacheliers, mais cette difficulté n’est pas insurmontable. 

Quel emploi faire avec la capacité en droit ?

La capacité en droit donne accès à certains métiers : assistant juridique d’avocat ou d’entreprise, collaborateur d’un notaire ou clerc d’huissier. Ils sont concurrencés avec les diplômés de niveau bac + 2.

Peut-on citer des personnalités connues détentrices de la capacité en droit ?

Il y a eu pas mal d’homme politique, tel est le cas de Gilles de Robien, Aurélien Taché, Mbaye Jacques Diop et Martine PINVILLE une femme politique.

Jean-Louis Debré est aussi un des détenteurs de la capacité en droit, c’est un ancien magistrat et homme politique. Un avocat franco-comorien nommé Saïd LARIFOU a aussi eu le diplôme de la capacité en droit. 

Il est important de mentionner que les diplômés de capacité en droit ne finissent pas tous dans les domaines juridiques, car Stéphane Plaza est un animateur de télévision et de radio, en même temps agent immobilier et acteur.

Comment faire pour réussir en droit ?

Le droit est qualifié depuis toujours comme une filière universitaire très difficile. Ce parcours demande avant tout un investissement personnel très important de votre part accompagné d’une bonne méthodologie de travail. Mais pour augmenter votre chance de réussir, il vous faut d’autres qualités. 

-vous devez avoir une bonne stratégie de travail, et donc, dès la rentrée universitaire, vous devez travailler sérieusement et régulièrement. Apprendre tardivement les cours est très difficile à rattraper, le retard ne doit pas avoir lieu durant ce parcours. Les exigences ne cesseront de s’augmenter dès la première année ; d’où la nécessité d’être très rigoureux dans l’accomplissement du travail. 

-vous devez être indépendant et bien géré dans votre travail. Car pour réussir, il vous faut surtout vous prendre en main dans tout un nouveau monde. Il faut être indépendant et autonome car vous devez faire beaucoup de recherche pour approfondir le cours ; il ne faut jamais se contenter de lire ce que le prof vous a donné ou faire seulement ce qui a été demandé. Vous devez donc trouver un excellent rythme d’apprentissage.

-vous devez aussi avoir une forte capacité rédactionnelle. Car durant le cursus universitaire, vous êtes obligé de rédiger divers exercices assez spécifiques du droit. Par exemple, les fiches d’arrêts, les commentaires d’arrêts, ou même les dissertations juridiques. A noter que les méthodologies sur les dissertations juridiques et commentaires d’arrêts n’ont rien à avoir avec ceux demandés au lycée. 

-nécessité d’une bonne mémoire et un bon esprit de synthèse pour bien retenir efficacement les idées fondamentales ainsi que les articulations entre les diverses notions. 

Quel est le meilleur Bac ou profil pour les études de droit ?

On peut constater que l’intégration à des études de droit ne se résume pas à un seul et unique choix d’orientation. Toutes séries ou filières conservent toutes des chances pour réussir. Même si on recommande d’habitude le bac général c’est-à-dire S ou L ou ES, il est aussi probable de poursuivre son étude en droit en sortant de la filière STG. Ce qui est nécessaire à retenir c’est qu’il n’existe pas spécifiquement de profil excellent ni de Bac idéal ; c’est l’intérêt qu’on porte à la matière qui est le plus important. D’où l’indispensabilité d’investir personnellement et d’être motivé pour assurer la réussite dans ses études. Cela revient à dire donc que, le choix du Bac importe peu sur l’intégration à des études de droit.

Quelles sont les matières à étudier en droit ?

Après avoir été initié par les études de base nécessaire en droit durant la formation en capacité ; la licence 1 est aussi généraliste car elle renforce l’étude des deux grandes branches du droit, qui sont le droit public et le droit privé. Tout au long du cursus universitaire, l’étudiant va pouvoir se spécialiser dans l’un de ses deux grandes branches, et cela en fonction de sa carrière dans le futur. L’étudiant qui va choisir le droit privé sera appelé privatiste ; il va se focaliser sur tout ce qui concerne la famille, le foncier, la banque, etc. Tandis que celui qui va se spécialiser en droit public sera appelé publiciste, et il va se concentrer plutôt sur les relations internationales, les traités, les finances publics, etc.

Durant le programme de licence, d’autres cours obligatoires mais aussi optionnels sont à étudier. Tel est le cas par exemple de l’histoire du droit, NTIC,  histoire contemporaine sociale et politique, les langues, etc. Il ne faut pas négliger l’histoire, car elle a une place très importante dans l’enseignement surtout pour les deux premières années. 

Il est nécessaire de souligner qu’actuellement, quelques universités disposent d’un accouplement de disciplines, comme par exemple le droit-histoire, ou droit-sciences politiques, voire même droit-gestion. L’avantage de cet accouplement de discipline est l’octroi d’un double diplôme ; c’est-à-dire donc par exemple, une licence en droit et également une licence en science politique. 

Une fois que vous obtenez la licence en droit, vous pouvez passer différents concours, tel que : les concours d’entrée en école de commerce, concours d’entrée en école de journalisme, concours d’entrée dans les études politique, ou également se spécifier vers la profession Ressources Humaines, ou bien évidemment envisager un métier juridique.   

Bref, la capacité en droit n’est pas vraiment un diplôme professionnel, et elle ne prépare pas directement aux emplois du droit. En gros, les capacitaires étudient et doivent maîtriser les notions juridiques fondamentales dans un enseignement global du droit. C’est comme une sorte d’examen rapide de la totalité des champs d’application de la spécialité. Ce qui est sûr c’est que, les titulaires du diplôme de capacité en droit ont l’opportunité d’intégrer la licence 1 ou même la licence 2 ou encore un DUT carrières juridiques.

 En tout cas, s’il y a encore une hésitation par rapport à votre choix ou vous désirez vous conforter dans votre décision, il est nécessaire d’assister aux portes ouvertes des différentes facultés de Droit. L’avantage c’est que vous pouvez poser des questions aux étudiants et enseignants présents durant ces journées portes ouvertes. Rien de mieux que de s’échanger avec les étudiants en droit pour vous informer sur les études en droit.

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